Fabrice : mon expérience Vittoz
Suite à une dépression en 2007, l’année de mes 30 ans, j’ai commencé un travail sur moi-même avec une psychiatre. Lors des dernières séances, voyant que les choses tournaient un peu en rond, elle m’orienta vers la méthode Vittoz.
Sceptique au départ, je reconnais aujourd’hui, avec le recul, que les bienfaits du Vittoz m’ont aidé à profiter davantage de l’instant présent, à affirmer ma personnalité et à balayer les nombreux doutes qui m’habitaient. J’ai d’abord pu retrouver des sensations oubliées, m’habiter pleinement, moi, qui de par mon métier d’enseignant, avais le plus souvent tendance à être dans l’intellect, dans ma tête au détriment de mon corps. Il m’a donc fallu retrouver les fondamentaux, réapprendre à respirer, à être en harmonie non seulement avec moi-même mais avec ceux et celles qui m’entouraient.
Les autres bienfaits de la méthode sont selon moi les suivants : j’ai pu par la suite mieux appréhender certaines situations, et trouver des parades, des clés au lieu de laisser les choses s’installer. Après avoir acquis les outils de la méthode, j’ai appris à mieux identifier les raisons de mes troubles et à utiliser les moyens pour y remédier plus efficacement et surtout durablement.
Enfin, grâce à Mme Lecourtier, j’ai été en mesure de guérir des blessures profondes de mon enfance et de mon adolescence. C’est cette phase du travail vittozien qui m’a été la plus profitable de sorte que, à l’issue des séances, je me suis senti véritablement « grandir », m’affirmant de jour en jour et m’ouvrant davantage aux autres. Mes proches (amis, parents, collègues de travail) ont tous remarqué ces changements.
Aujourd’hui, je ne saurais que trop recommander la méthode Vittoz qui, à mon sens, est une excellente alternative, efficace et durable dans le temps. Elle me semble plus naturelle que le recours souvent trop systématique à la « béquille chimique » (antidépresseurs) pour soigner les troubles psychologiques.
Un peu d'histoire
Après des études à Lausanne puis Genève, le Docteur Vittoz obtient en 1886 son diplôme de médecin. Après 2 ans en hôpital à Lausanne, il s’installe à La Brévine, en pleine campagne, puis aux Verrières. À cette époque, bien que simple généraliste, il était internationalement connu comme médecin des nerveux, et pratiquait avec succès l’hypnose, apprise sous la direction du Professeur Auguste Forel.